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Agroforesterie 250 millions d’euros demandés pour les haies

L’Afac-Agroforesteries chiffre les besoins de la filière à 250 millions d’euros par an, sur la période allant de 2024 de 2030.

L’Afac-Agroforesteries souhaite 250 millions d’euros par an pour reconstituer et préserver le linéaire de haies sur la période de 2024 à 2030.

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L’Afac-Agroforesteries a dévoilé le 15 juin à la presse ses ambitions pour l’Appel de la haie. L’organisation spécialisée chiffre les besoins de la filière à 250 millions d’euros par an, sur la période 2024-2030, pour tenir ses ambitions. Un chiffrage que la structure va porter auprès des ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique alors que démarrent les concertations pour l’élaboration d’un pacte en faveur des haies.

Cette enveloppe doit permettre de financer trois actions :

60 % du budget pour densifier le linéaire

Pour stopper l'érosion des haies, l’Afac-Agroforesteries chiffre à 670 millions d’euros les besoins financiers sur la période de 2024 à 2030 : 610 millions d’euros seront consacrés à la gestion durable des haies existantes et au développement des filières de valorisation et 60 millions d’euros serviront à la structuration de filières locales de valorisation de la biomasse.

L’Afac demande également environ 1,014 milliard d’euros pour la densification du linéaire national : 995 millions d’euros sont à attribuer à la reconstitution des haies (plantation et régénération naturelle) ainsi que 18 millions d’euros pour le déploiement de plants Végétal local. Enfin, 21 millions d’euros seront nécessaires pour le suivi et l’évaluation du plan national d’ici à 2030.

68 000 km de haies implantées d’ici à 2030

« Ce chiffrage provient des expériences réussies par les structures du réseau », justifie Philippe Hirou, le président de l’Afac-Agroforesteries. À l’horizon de 2030, le réseau Afac ambitionne d’implanter 68 000 km de haies et d’intégrer 196 000 agriculteurs en plantation. Ces derniers seront accompagnés de 560 techniciens par an. Trente nouvelles pépinières viendront rejoindre les 50 pépinières existantes pour la production de plants.

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