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Environnement Les « zones prioritaires pour la biodiversité » sont créées

Prévus par la loi sur la biodiversité, de nouveaux zonages assortis d’un programme d’actions agricoles peuvent être arrêtés par le préfet pour restaurer des habitats naturels fragilisés.

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, elle entre en application.

 

 

Lorsqu’une espèce animale protégée voit son habitat naturel se dégrader, au point de compromettre sa survie, le préfet peut désormais délimiter une « zone prioritaire pour la biodiversité », assortie d’un programme d’actions agricoles. Ces dernières sont à choisir et préciser parmi les pratiques ci-dessous :

Fixer des objectifs quantifiables

Pour chaque action, le programme doit fixer des objectifs clairs, si possible quantitatifs, et les délais correspondants, ainsi que les moyens d’y parvenir qui peuvent inclure l’attribution d’aides publiques. Les effets attendus sur le milieu doivent être explicités, assortis d’indicateurs quantitatifs permettant de les mesurer.

 

À l’issue d’un délai de cinq ans, pouvant être ramené à trois ans, si les résultats ne sont pas au rendez-vous, certaines pratiques du programme pourront être rendues obligatoires. Conformément à l’article L. 411-2 auquel le décret fait référence, même en devenant obligatoires, « ces pratiques peuvent bénéficier d’aides lorsqu’elles induisent des surcoûts ou des pertes de revenus lors de leur mise en œuvre ».

 

La chambre départementale d’agriculture est consultée avant la publication de l’arrêté délimitant la zone et fixant le programme d’actions, et avant de rendre certaines mesures obligatoires au bout de trois ou cinq ans. Son avis est réputé positif s’il n’intervient pas dans les deux mois.

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