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Parole de ministre "Nous devons sortir au plus vite des pesticides"

"Nous devons sortir au plus vite des pesticides"a déclaré Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, interrogé par Franceinfo ce 6 janvier 2023.

Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a été interrogé sur la nouvelle dérogation accordée aux betteraviers à l’utilisation des néonicotinoïdes pour 2023. L'occasion pour lui de rappeler son ambition de sortir des produits phytosanitaires.

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Alors que la consultation publique concernant l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des produits phytopharmaceutiques contenant des néonicotinoïdes est ouverte jusqu’au 24 janvier 2023, le ministre de la Transition écologique a rappelé qu’il s’agirait, selon la loi, de la dernière dérogation accordée aux betteraviers.

L'ultime dérogation pour les betteraviers

"La betterave sucrière est la seule culture où il reste des difficultés, a rappelé Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, interrogé au micro de Franceinfo, le 6 janvier 2023. Jusqu’en 2023, les dérogations sont possibles. Mais quoi qu’il arrive, il s’agira de la dernière [dérogation]", a-t-il nuancé.

"L’enjeu est qu’aucun agriculteur ne puisse se réfugier derrière ‘il n’y a pas d’alternatives’, a-t-il poursuivi, rappelant le budget de 20 millions d’euros dédié à la recherche. Il faut que les derniers hectares concernés puissent sortir des néonicotinoïdes. C’est un enjeu de cohérence mais aussi de santé et de respect de l’environnement."

Des annonces à venir pour la chasse

Christophe Béchu a également précisé que des annonces seraient faites en début de semaine prochaine concernant l’encadrement de la chasse. Des annonces qui seront par ailleurs soumises "au débat législatif", a-t-il souligné.

"On ne peut pas faire comme si on réglait le problème de manière totale en sanctuarisant une demi-journée, a précisé le ministre, faisant allusion à l’idée d’interdire la chasse un jour par semaine. Derrière, c‘est plutôt la question du partage de la nature au sens large qui se pose."

S’il n’a pas voulu dévoiler les annonces prévues, il n’a toutefois pas écarté l’idée de créer un délit d’alcoolémie pour les chasseurs.

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