Rémunération La FNPL ne se satisfait pas du prix du lait acté par Bel
Le 7 décembre 2021, le transformateur Bel et l’Association des producteurs Bel de l’Ouest (APBO) s’entendaient sur un prix réel du lait de 406 €/1 000 litres en 2022. Un résultat « pas si brillant », du point de vue de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL).
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Deception. L’accord conclu entre Bel et l’Association des producteurs Bel de l’Ouest (APBO) ne ravit pas la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL).
L’accord, signé le 7 décembre 2021, prévoit une rémunération réelle à hauteur de 406 €/1 000 litres en 2022. Mais « si on enlève les différentes primes de qualités (1), on arrive à un prix de base 38/32 à 356 €/1 000 litres, relève la FNPL, ce jeudi 9 décembre 2021. Pas si brillant, non ? »
> À lire aussi : Nouvel accord, Bel promet plus de 400 €/1 000 litres de lait aux éleveurs en 2022 (07/12/2022)
Toujours pas de « salaire décent »
Les parties prenantes « se sont engagées pour un lait certes plus durable, mais pas rémunérateur », scande la FNPL. Plusieurs dizaines d’euros manqueraient au rendez-vous pour permettre aux éleveurs adhérents de l’APBO « d’envisager un salaire décent ».
« Nous ne pouvons pas laisser les anciennes fromageries Bel se féliciter d’un accord qui augmente la rémunération des producteurs de 2,6 % quand les charges ont augmenté de 8 % ces derniers mois », résume le syndicat laitier, qui dénonce ni plus ni moins que du « RSE washing de base » (2).
(1) Primes relatives au sans-OGM (15 €/1 000 litres), au pâturage (6 €/1 000 litres), à une alimentation 100 % européenne (5 €/1 000 litres) et à la qualité moyenne du lait produit.
(2) Instrumentalisation de la responsabilité sociétale des entreprises.
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