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Le convoi de l'eau des anti-bassines a démarré

Le 18 août 2023 à Lezay (Deux-Sèvres), le « convoi de l'eau » entame son parcours jusqu'à Orléans.

Les opposants aux projets de réserves, qu'ils nomment mégabassines, forment le 18 août 2023 un « convoi de l’eau », à vélo pendant une semaine, des Deux-Sèvres à Orléans. Ils réclament la réouverture d’un dialogue sur la gestion de l’eau.

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La Confédération paysanne, Bassines non-merci et d’autres organisations, dont les Soulèvements de la Terre, organisent le 18 août 2023 le départ d’un « convoi de l’eau » à Lezay, près de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres. La procession se déroule à vélo, avec quelques tracteurs qui assurent la logistique. Les cyclistes se sont donnés rendez-vous le 25 août 2023 à Orléans, devant l’agence de l’eau Loire-Bretagne.

« L’objectif de ce convoi est de rouvrir le dialogue sur la gestion de l’eau, sa préservation et son partage entre tous les usages. Il n’y en a pas vraiment eu au moment du Varenne de l’eau, ni de la présentation du plan eau du président de la République, ni aujourd’hui dans les décisions prises par l’agence de l’eau », indique Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération paysanne. Irrigants, agriculteurs, citoyens, scientifiques, élus, syndicats agricoles… Les opposants aux réserves souhaitent que toutes les parties prenantes de l’eau se mettent autour de la table.

Pas d’incursion ni de dégradation

Le convoi, qui se veut « festif, calme et symbolique » affiche complet. Les inscriptions ont été fermées quelques jours avant le départ. Selon les jours, 600 à 800 pédaleurs sont attendus. Il part symboliquement des Deux-Sèvres, « territoire où des bassines existent, sont en construction ou en projet », rapporte Laurence Marandola.

Les cyclistes remonteront ensuite vers la Loire qu’ils suivront jusqu’à Orléans. « L’idée est de visualiser au fil de l’eau les différents usages qui accaparent l’eau : agricoles, mais aussi les centrales nucléaires, les plateformes logistiques dont la bétonisation empêche l’eau de pénétrer dans les sols… », explique la porte-parole de la Confédération paysanne. Elle insiste : « Il n’est pas question d’incursion ni de dégradation. »

Les organisateurs ont sollicité un rendez-vous le 25 août à 15 h avec la présidence de l’agence de l’eau, pour notamment demander un moratoire sur les projets de bassines. L’agence de l’eau n’avait pas encore donné réponse deux jours avant le départ.

Les participants sont ensuite invités à laisser le vélo pour rejoindre Paris les 26 et 27 août.

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