Maïs fourrage Des silos bien dimensionnés pour limiter les pertes
Pour Arvalis, la bonne conservation du maïs fourrage tient à trois règles d’or : une teneur en matière sèche comprise entre 30 et 35 %, le tassage et un (re) dimensionnement du silo permettant un avancement rapide du front d’attaque.
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Cette année encore, les stocks fourragers vont être mis à rude épreuve. « La chasse au gaspi » est donc lancée. Si la teneur en matière sèche (MS) à la récolte et le tassage en sont deux facteurs clés, « le redimensionnement du silo permettant d’obtenir des vitesses d’avancement élevées au front d’attaque constitue une réelle assurance anti-échauffement et minimise les pertes », souligne Arvalis, dans un communiqué publié le 17 août 2020.
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Tasser ne résout pas tout
En conditions idéales, avec un fourrage à 32 % de matière sèche et une densité de 220 kg de MS/m³, l’institut technique préconise une vitesse de désilage minimale de 10 cm/jour en période froide et de 20 cm/jour en période chaude pour éviter les échauffements.
« Au-delà de 32 % de MS, il importe d’obtenir une densité plus élevée. En cas de récolte à teneur en matière sèche élevée (> 36 %), il devient nécessaire d’obtenir des densités très élevées, supérieures à 250 kg MS/m3, difficilement atteignables en pratique », relève Arvalis.
Dans ce cas, même les conservateurs ne permettront pas d’éviter les pertes, « en particulier dans les couches superficielles du silo. » Jouer sur la vitesse d’avancement au front d’attaque apparaît donc comme la solution.
D’après les simulations proposées par Arvalis, passer de 8 cm/jour à 23 cm/jour sur un fourrage à 40 % de MS réduit les pertes de 10 % (dans les situations les plus critiques) à moins de 4 % de la MS initiale, selon la densité. Pour un fourrage à 30 % MS, les pertes passent en dessous de 3 % de la MS initiale.
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