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Loi agriculture et alimentation La Fédération bovine attend un « véritable sursaut »

© V. Scarlakens/GFA

À quelques jours de l’examen du projet de loi issu des EGA, la Fédération nationale bovine (FNB) s’inquiète de la faiblesse du texte et exige que les engagements pris par Emmanuel Macron à la fin de 2017 soient tenus.

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L’examen en séance publique du projet de loi sur l’agriculture et l’alimentation débute mardi prochain à l’Assemblée nationale. Dans un communiqué du 17 mai, la FNB dénonce « un texte très éloigné » de l’ambition affichée par le président de la République à l’automne 2017 de garantir aux agriculteurs un prix construit sur la base de leurs coûts de production.

Négociations interprofessionnelles au point mort

Selon la FNB, « la faiblesse de ce projet de loi rejaillit déjà sur les négociations en cours au sein de l’interprofession visant à appliquer le “plan de filière” ambitieux pourtant signé par l’ensemble des “maillons” de la filière. » Les négociations portant sur le développement de la contractualisation et de la production sous label rouge seraient « aujourd’hui au point mort ».

« Nous attendons donc un véritable sursaut, de la part des Parlementaires, pour apporter une réponse à la hauteur de l’enjeu de ces négociations. C’est la survie de l’élevage français, mais aussi la qualité de notre alimentation qui est ici mise en question », insiste Bruno Dufayet, le président de la FNB.

Trois attentes principales

Les trois principales attentes de la FNB portent sur :

(1) appellation d’origine protégée (AOP), indication géographique protégée (IGP), spécialité traditionnelle garantie (STG), label rouge et agriculture biologique.

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