Céréales Le blé recule

En Europe, les inquiétudes demeurent, « principalement en France et en Angleterre, compte tenu des conditions climatiques », soulignait le cabinet Agritel. Selon FranceAgriMer, 80 % des blés français étaient semés au 25 novembre, période de l’année à laquelle les semis de blé sont normalement terminés, relevait Agritel.

> Voir aussi :La météo fait grimper les prix sur le marché des grains (29/11/2019)

Aux États-Unis, les cours ont nettement progressé, à la fin de la semaine, notamment en raison d’une vague de froid qui arrive sur le pays et inquiète les opérateurs. Outre ce « problème climatique », Gautier Maupu, analyste chez Agritel, évoquait un « tarissement des exportations » des pays de la mer Noire, qui laissait de la place aux blés européens, notamment. L’Ukraine, par exemple, a d’ores et déjà réalisé « pas loin de 60 % » de son objectif d’exportation sur l’ensemble de la campagne, selon Gautier Maupu. Il rappelait également les « bonnes ventes à l’exportation aux États-Unis la semaine dernière », alors que le blé européen n’est « pas très cher », comparativement au blé américain.

La Commission européenne a revu en légère baisse son estimation de production de blé de la récolte de 2019 à 146,8 millions de tonnes, contre 147 estimés auparavant. La production de maïs est, en ce qui la concerne, revue en légère hausse à 67,1 millions de tonnes, contre 66,6 estimés le mois dernier.

Peu aprés 18 heures sur Euronext, la tonne de blé gagnait 25 centimes sur l’échéance de décembre, à 185,75 euros, et perdait 75 centimes sur l’échéance de mars, à 185 euros.

La tonne de maïs, quant à elle, reprenait 25 centimes d’euro sur l’échéance de janvier, à 166,25 euros, et était stable sur celle de mars, à 169,00 euros.

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