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La Fnab craint le détournement de certaines aides à la conversion

La Fnab craint que certaines cultures comme l'aneth, l'anis vert, le cumin ou encore de fenouil... avec des « itinéraires suffisamment simples et mécanisés pour être semés sur des grandes surfaces sans intention de récolte » fasse l'objet de « détournement » des aides à la conversion.

La Fédération nationale d’agriculture biologique craint le détournement de l’aide à la conversion pour certaines cultures de plantes à parfum, aromatiques et médicinales, comme pour le cas de la coriandre en Occitanie et Nouvelle-Aquitaine.

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L’Administration doit « sans plus attendre » se lancer dans des discussions avec la profession pour réviser le cadre des aides à la conversion à l’agriculture biologique pour certaines cultures, demande la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab) dans un communiqué du 19 septembre 2024.

La fédération craint « un détournement des aides à la conversion », à l’image de la coriandre dans les Régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Elle estime que d’autres cultures de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM), « avec des itinéraires suffisamment simples et mécanisés pour être semés sur des grandes surfaces sans intention de récolte », pourraient faire l’objet de « détournement » des aides à la conversion à l’agriculture biologique.

Elle liste notamment dans ce cas l’aneth, l’anis vert, le carvi, le cumin, le fenouil, le persil, l’angélique, le chardon marie, la livèche, le plantain psyllium, et le psyllium noir de Provence.

Plafonner et baisser le niveau d’aide

Elle suggère dans un premier temps pour 2024 de plafonner les surfaces qui pourront toucher l’aide, mais également pour 2025 de « baisser le montant de la rémunération » de l’aide à la conversion à l’agriculture biologique pour les PPAM « à risque de contournement ».

Dans le cas de la coriandre en Occitanie, le préfet a déjà décidé pour la campagne de 2024 de plafonner l’aide à 3 ha, soit au maximum 2 700 €.

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