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Plan d'aide Fesneau annonce 200 millions d’euros pour la bio

Marc Fesneau a été accueilli le 17 mai 2023 chez Michael Mos, éleveur laitier bio dans l'Oise, pour présenter son plan de soutien à l'agriculture biologique.

Le ministère de l’Agriculture annonce un plan d’aide de 200 millions pour la filière biologique. Une enveloppe de 60 millions d’euros est destinée à aider les producteurs les plus en difficulté.

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Après une première aide de 10 millions d’euros, annoncée discrètement lors du Salon international de l’agriculture, le ministère de l’Agriculture a renforcé son plan de soutien avec un appui supplémentaire de 200 millions d’euros.

Ce dispositif d’accompagnement à l’agriculture biologique a été présenté le 17 mai 2023 par Marc Fesneau en déplacement dans l’Oise sur une exploitation laitière biologique. Le ministre a maintenu son ambition d'atteindre 17 % de SAU française convertie d'ici à 2027.

Une aide conjoncturelle

En soutien direct aux producteurs biologiques, le ministère a débloqué une enveloppe de 60 millions d’euros. « Les modalités d’octroi de cette aide aux entreprises agricoles seront fixées après échanges avec les professionnels », indique le cabinet du ministère de l’Agriculture.

Contrairement aux 10 millions d’euros débloqués en février 2023 qui avaient bénéficié de critères d’accès régionaux, cette nouvelle aide devrait être davantage centralisée.

Le ministre a également annoncé qu’il prioriserait l’utilisation de fruits issus de l’agriculture biologique dans le programme européen de distribution de fruits dans les écoles.

Accent sur la communication

Pour répondre au fléchissement de la demande en produits bio et promouvoir sa consommation, le ministère abonde de 500 000 euros supplémentaires le budget de l’Agence bio dédié à la seconde campagne #BioReflexe. Cette dernière, chapeautée par l’Agence bio en partenariat avec les interprofessions, démarrera à la fin du mois de mai 2023.

Un reliquat de 3 millions d’euros issus du programme France 2030 financera « un plan de communication massif », indique aussi le ministère.

Respect d’Egalim

L’État s’engage aussi à faire respecter, d’ici à la fin d’année 2023, les objectifs de la loi Egalim en restauration collective. Ainsi, chaque établissement relevant de l’État (cantines scolaires, armée…) devra répondre à l’objectif de 20 % d’approvisionnement en produits bio. Un premier pas qui représente, selon le ministère, 120 millions d’euros de commande publique.

Actions à long terme

Le ministère souhaite aussi à plus long terme travailler sur la transparence des marges sur les produits bio vendus en GMS.

Enfin, pour soutenir la dynamique de conversion, l’idée d’utiliser les reliquats d’aides à la conversion de la Pac 2023 n’est pas écartée. « S’il y a un reliquat d’enveloppe en fin d’année et si la filière a besoin de soutien supplémentaire, alors il y aura possibilité d’apporter un accompagnement au travers de MAEC par exemple », indique le cabinet ministériel.

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