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Agriculture biologique Marc Fesneau promet de nouvelles aides

La Fnab affirme que les solutions pour sauver la filière bio existent et que le gouvernement doit faire machine arrière.

Alors que la Fédération nationale de l’agriculture biologique somme le gouvernement d’assumer ses « mauvais choix », le ministre de l’Agriculture compte faire de nouvelles annonces pour le secteur en crise lors d’un déplacement.

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Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, se rendra demain, le mercredi 17 mai 2023, sur une exploitation laitière dans l’Oise, annonce un communiqué de presse du ministère diffusé ce mardi. Marc Fesneau profitera de ce déplacement pour « annoncer les principales orientations du plan de soutien à l’agriculture biologique ».

La Fnab enjoint le gouvernement à « revenir en arrière »

Le 27 février dernier, lors du Salon international de l’agriculture, la Première ministre Élisabeth Borne avait annoncé une aide d’urgence de dix millions d’euros pour soutenir le secteur en difficulté. Le ministère précise dans son communiqué que cette enveloppe est une « première aide » visant à soutenir les exploitations bio et que ces « mesures doivent être renforcées ».

Mais pour la Fédération nationale de l’agriculture biologique, la Fnab, il n’y a qu’une seule solution pour sauver la bio : « Le gouvernement doit revenir en arrière ! » Dans un communiqué de presse du 15 mai, l’association affirme que les producteurs bio payent « des choix politiques faits contre l’avis de la profession agricole biologique ».

Les « mauvais choix » du ministère ciblés

À titre d’exemple, la Fnab cite la suppression en 2017 du financement de l’aide au maintien, alors qu’elle réclamait « un transfert de fonds maximal entre le pilier 1 et le pilier 2 de la politique agricole commune (Pac) pour pouvoir soutenir la conversion et le maintien ». Résultat, « le gouvernement décide d’un transfert de moitié qui oblige à faire des choix et à sacrifier l’aide au maintien. »

La Fnab poursuit son communiqué en rappelant que les solutions existent, telles que le maintien du soutien à l’offre, ou la mise en place d’une politique de la demande. « Nous croyons en la capacité du gouvernement, et de sa Première ministre qui a toujours soutenu la bio, à reconnaître que de mauvais choix ont été faits », espère Philippe Camburet, le président de la Fnab.

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