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Vols et intrusions Ils veulent démanteler la cellule Demeter

Le 15 janvier 2020, des « défenseurs de l’agriculture paysanne et biologique » ont publié une tribune afin de demander « le démantèlement de la cellule Demeter ».

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« Il y aura un avant et un après Demeter. » C’est par cette phrase que commence une tribune publiée sur le site d’information Reporterre pour s’élever contre cette cellule. Cette dernière doit notamment lutter contre les vols et les intrusions dans les exploitations. Les signataires de cette tribune estiment que Demeter, lancée le 13 décembre 2019 par le ministre de l’Intérieur, a pour objectif de « faire taire tous ceux qui mènent des actions symboliques contre le système de l’agriculture industrielle, dont la FNSEA est le principal soutien ».

 

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« Une anomalie démocratique »

La trentaine de signataires s’insurgent aussi de la convention signée entre le ministère de l’Intérieur et la FNSEA. Pour eux, il s’agit d’une « anomalie démocratique ». Ils ajoutent que « de nombreux citoyens mènent des “actions symboliques” », comme « le mouvement des Coquelicots, qui réclame la fin des pesticides, soutenu par un million de citoyens. Les maires qui prennent des arrêtés contre ces poisons chimiques ». Ils refusent ainsi « la criminalisation » de leurs actions.

 

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Signée par le porte-parole de la Confédération paysanne et le président de Biocoop

Au bas de la tribune, figurent notamment les signatures de Pierrick De Ronne, président de Biocoop, Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne, Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, et de Gilles Lanio, président de l’Union nationale de l’apiculture français, mais aussi de personnalités qui se sont fait remarquer pour leurs prises de positions publiques contre les produits phytosanitaires comme le maire de Langouët ou encore Fabrice Nicolino, président des « Coquelicots ».

 

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