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Nappes souterraines Niveau moyen pour seulement 28 % des nappes

« Dans le détail, concernant les niveaux, on note que 2 % sont hauts, 9 % modérément hauts, 17 % autour de la moyenne, 34 % modérément bas, 13 % bas et 13 % très bas » indique le BRGM.

Le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) indique qu’au premier mars, seule une faible partie du sud du Bassin parisien et le pourtour méditerranéen présentent des niveaux autour de la moyenne, voire modérément hauts. Le reste du territoire présente des niveaux « modérément bas, voire bas ».

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L’heure devrait être à la fin de la recharge hivernale. Mais au 1er mars, et malgré une pluviométrie proche de la normale en février sur une grande partie du pays (1), le déficit sur la période automnale se fait sentir : « seule une moitié des points [était] orientée à la hausse (52 %) » contre 17 % de points stables et 21 % de points à la baisse. Le phénomène de recharge est, cette, année, « lent et tardif » selon les termes du BRGM dans sa note d’information relative à l’état des nappes souterraines au 1er mars 2017.

« La situation montre qu’une partie notable du territoire n’a pas encore commencé à bénéficier de la recharge hivernale habituellement observée dès cette période de l’année » indique-t-il. En effet, seul « un faible nombre de réservoir (28 %) affiche un niveau moyen ou modérément haut ».

A. Cas.

(1) Et déficitaire de l’Aube aux Ardennes, de l’Ain à la Loire et à la Haute-Loire ainsi que du sud de l’Hérault au Var et localement près des Pyrénées. En revanche, « les précipitations ont été souvent excédentaires dans le Sud-Ouest, sur le sud des Alpes et l’est de la Corse » indique le BRGM.

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