L’heure devrait être à la fin de la recharge hivernale. Mais au 1er mars, et malgré une pluviométrie proche de la normale en février sur une grande partie du pays (1), le déficit sur la période automnale se fait sentir : « seule une moitié des points [était] orientée à la hausse (52 %) » contre 17 % de points stables et 21 % de points à la baisse. Le phénomène de recharge est, cette, année, « lent et tardif » selon les termes du BRGM dans sa note d’information relative à l’état des nappes souterraines au 1er mars 2017.

« La situation montre qu’une partie notable du territoire n’a pas encore commencé à bénéficier de la recharge hivernale habituellement observée dès cette période de l’année » indique-t-il. En effet, seul « un faible nombre de réservoir (28 %) affiche un niveau moyen ou modérément haut ».

A. Cas.

(1) Et déficitaire de l’Aube aux Ardennes, de l’Ain à la Loire et à la Haute-Loire ainsi que du sud de l’Hérault au Var et localement près des Pyrénées. En revanche, « les précipitations ont été souvent excédentaires dans le Sud-Ouest, sur le sud des Alpes et l’est de la Corse » indique le BRGM.