Surfaces Betteraves et pommes de terre en nette progression
Fin des quotas sucriers et contexte de prix favorables expliqueraient la hausse des emblavements de ces deux cultures. Selon les estimations d’Agreste, les surfaces de céréales à pailles seraient stables quand celles de colza et protéagineux diminueraient.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Les dernières estimations du service de la statistique agricole Agreste indiquent qu’en 2017, les céréales à paille couvriraient 7,9 millions d’hectares. Les surfaces de céréales à paille seraient stables sur un an mais en hausse de 3,4 % par rapport à la moyenne 2012-2016.
Dans le détail :
- la sole de blé tendre serait stable (–0,1 %, à 5,2 millions d’hectares, Mha),
- celle de blé dur en baisse (–2,5 %) du fait d’un rapport de prix entre le blé tendre et le blé dur moins avantageux que pendant les deux campagnes précédentes,
- et la sole d’orges serait en faible progression (+0,6 %) masquant une forte hausse des orges de printemps (+4 %) par rapport à 2016.
En baisse
© Agreste, avril 2017
Comme indiqué précédemment par les premières estimations de semis de FranceAgriMer, la sole de colza est en recul de 7 %, en lien avec des conditions climatiques trop sèches. Deux départements sont particulièrement touchés : « La baisse serait de 60 % en Moselle et de 43 % dans la Meuse », indique le rapport d’Agreste (voir la carte).
Les protéagineux accuseraient une baisse globale de 4,2 % sur un an (à 282 000 ha), qu’Agreste met en lien avec les faibles rendements obtenus en 2016. Les féveroles sont plus concernées par ce retrait que les pois (8 % de diminution contre 2,7 % pour le pois).
En hausse
Le contexte de prix favorable pour les pommes de terre aurait entraîné une hausse des surfaces plantées (3,7 % par rapport à 2016, 10 % par rapport à 2012-2016) en pommes de terre de conservation et de demi-saison.
Enfin, la sole de betterave est celle qui, du fait de la fin des quotas sucriers au 30 septembre 2017, connaîtrait la plus forte évolution, avec une hausse de 16,3 % sur un an.
A. Cas.Pour accéder à l'ensembles nos offres :