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Pac post 2020 Les discussions entre États membres commencent

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Les débats entre les ministres de l’Agriculture européens concernant le fond de la réforme de la Pac ont commencé le 18 juin. Phil Hogan a réaffirmé son ambition d’arriver à un accord politique d’ici un an.

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Les ministres européens de l’Agriculture étaient réunis, le 18 juin 2018 à Luxembourg, pour débattre des propositions de la Commission sur la future Pac. Le Commissaire européen à l’Agriculture, Phil Hogan, a tenu à souligner à nouveau que « le projet de réforme de la Commission n’a pas pour but de renationaliser la Pac ». Il a rappelé l’importance de la répartition équitable des soutiens aux petites et moyennes exploitations et la nécessité d’« une vraie simplification » de la Pac.

Ce sujet sera d’ailleurs à l’ordre du jour du prochain Conseil des ministres, en juillet. Phil Hogan et le ministre bulgare de l’Agriculture ont réaffirmé leur ambition d’arriver aux conclusions sur la future Pac d’ici le printemps prochain. « Il faut travailler ensemble pour fournir aux agriculteurs européens toute la prévisibilité et la certitude dont ils ont besoin », a ajouté Phil Hogan.

20 pays pour le maintien du budget

À la sortie du Conseil des ministres, Stéphane Travert s’est déclaré satisfait du soutien témoigné par de nombreux États membre au mémorandum pour le maintien du budget de la Pac, signé fin mai. « À Madrid nous étions six, aujourd’hui nous sommes vingt, c’est donc le signe que la proposition qui a été faite par la Commission ne peut pas être acceptée, détaille le ministre français. J’ai eu l’occasion de rappeler que le budget était inacceptable. Nous cheminons et j’espère que nous aurons suffisamment de poids pour inverser la situation. »

La Croatie, Chypre, la République Tchèque, la Hongrie, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Belgique, la Lettonie, l’Autriche, l’Estonie et la Slovénie ont rejoint l’Espagne, la Finlande, la Grèce, l’Irlande et le Portugal qui avaient signé le mémorandum le 31 mai à Madrid.

En ce qui concerne le budget, le Commissaire européen a botté en touche en déclarant que « la balle était maintenant dans le camp du Parlement et du Conseil ».

Marie Salset

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