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Volaille de chair Le Sénat confirme l’urgence d’agir contre les importations de poulets

Le Sénat confirme l'urgence à limiter les importations de poulets en France.

L’interprofession de la volaille « se félicite d’avoir été entendue par le Sénat » dont le rapport « Compétitivité de la ferme France » atteste de l’augmentation des importations de poulets sur le territoire en vingt ans. « Un enjeu de taille », selon Anvol, qui enjoint l’Etat à prendre des mesures urgentes.

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L’interprofession de la volaille de chair (Anvol) salue le soutien du Sénat face à l’urgence de « lutter contre les importations de poulets en France ». Dans un communiqué de presse du 29 septembre 2022, Anvol souligne l’éloquence du rapport « Compétitivité de la ferme France » publié la veille par les parlementaires, et qui, selon elle, vient appuyer « l’absolue nécessité […] de reprendre des parts de marché sur l’importation ».

Un poulet sur deux consommés en France vient de l’étranger

Dans son rapport, le Sénat rappelle que la viande de volaille est la viande la plus consommée au monde depuis 2016 et, citant les prévisions de la FAO (1), affirme que cette tendance devrait se confirmer. Or, selon l’analyse des parlementaires, faute de production nationale disponible, « un poulet sur deux consommés tous les jours par les Français n’est pas d’origine française ».

© FranceAgriMer - Les importations qui couvraient 20 % de la consommation il y a vingt ans couvrent désormais près de 50 % de la consommation totale, selon le rapport du Sénat

Un constat d’autant plus alarmant pour la filière « puisqu’il s’agit d’importations non soumises à la réglementation européenne et éloignées des bonnes pratiques des éleveurs français ». Pointant la mise en danger de la « souveraineté alimentaire » et de la « sécurité sanitaire » du pays, Anvol somme les pouvoirs publics d’agir d’urgence.

De quelle manière ? En stoppant notamment la signature d’accords de libre-échange qui augmentent les quotat de poulets étrangers acceptés en France ; en appliquant des clauses miroirs pour harmoniser les réglementations ; en renforçant l’étiquetage obligatoire avec le logo « Volaille Française », ou encore, en facilitant le développement des élevages de poulets du quotidien en France. Et ce, sans compter la nécessité de « faire une pause sur les projets de la Commission européenne visant à freiner la modernisation et le développement de l'élevage en France », insiste l’interprofession.

(1) Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

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