Crise de l’élevage « Je fais tout ce que je peux » (Stéphane Le Foll)
Sans micro ni tribune, le ministre de l’Agriculture a organisé un rapide point de presse avec les journalistes ce jeudi 6 octobre au Sommet de l’élevage à Cournon (Puy-de-Dôme). Juste le temps d’expliquer qu’avant de retrouver des prix, il faut rééquilibrer le marché.
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« Je fais tout ce que je peux », a martelé Stéphane Le Foll, sans doute fatigué d’être accueilli par des sifflets à chaque salon. Conscient des difficultés qui rongent les trésoreries des élevages, il a assuré travailler d’arrache-pied pour trouver des solutions à l’assainissement d’un marché encombré par un surplus d’animaux laitiers comme allaitants dans les abattoirs.
« Il y a trop de disponibilités par rapport à la demande, dit-il. Alors nous cherchons à exporter, mais l’obtention de certificats sanitaires avec les pays tiers ne se fait pas si facilement. »
Démêler les difficultés avec le marché turc
Le ministre est notamment attendu pour démêler les difficultés avec le marché turc « Mais je ne peux pas décider pour lui, c’est un État souverain », s’est-il défendu avant de rappeler qu’en 2015, quelque 80 000 têtes ont été exportées. « C’est la fièvre catarrhale ovine (FCO) qui nous a torpillés dans notre élan, regrette-t-il. J’ai entendu plein de reproches à mon égard. Mais sans cet événement sanitaire, les exportations auraient été satisfaisantes. »
Des négociations sont encore en cours, mais pour l’heure, les Turcs refusent nos animaux vaccinés. Ils n’achètent que ceux issus de la zone indemne de FCO.
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