« Je fais tout ce que je peux », a martelé Stéphane Le Foll, sans doute fatigué d’être accueilli par des sifflets à chaque salon. Conscient des difficultés qui rongent les trésoreries des élevages, il a assuré travailler d’arrache-pied pour trouver des solutions à l’assainissement d’un marché encombré par un surplus d’animaux laitiers comme allaitants dans les abattoirs.

 

« Il y a trop de disponibilités par rapport à la demande, dit-il. Alors nous cherchons à exporter, mais l’obtention de certificats sanitaires avec les pays tiers ne se fait pas si facilement. »

 

Démêler les difficultés avec le marché turc

Le ministre est notamment attendu pour démêler les difficultés avec le marché turc « Mais je ne peux pas décider pour lui, c’est un État souverain », s’est-il défendu avant de rappeler qu’en 2015, quelque 80 000 têtes ont été exportées. « C’est la fièvre catarrhale ovine (FCO) qui nous a torpillés dans notre élan, regrette-t-il. J’ai entendu plein de reproches à mon égard. Mais sans cet événement sanitaire, les exportations auraient été satisfaisantes. »

 

Des négociations sont encore en cours, mais pour l’heure, les Turcs refusent nos animaux vaccinés. Ils n’achètent que ceux issus de la zone indemne de FCO.