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Agriculture biologique La filière à un tournant… mais attention à ne pas déraper !

Le dynamisme de la bio est exceptionnel, se sont félicités l’Agence bio et Stéphane Le Foll, lors des neuvièmes Assises nationales de la bio. La filière doit maintenant s’organiser pour défendre ses spécificités, au risque d’être dénaturée, a averti le ministre, qui prévoit de lancer un plan bio 2017-2021 avant de quitter son poste.

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« Le bio n’est plus une niche mais une filière à part entière, qui a augmenté ses surfaces en production de 50 % depuis mon arrivée en 2012 », s’est réjoui Stéphane Le Foll, invité aux neuvièmes Assises nationales de l’agriculture biologique à Paris, le 14 novembre.

 

Mais pour le ministre, le combat n’est pas fini : « Nous sommes à un moment charnière. La bio est à un tournant : où va-t-elle aller ? Il faut se battre pour les spécificités de la bio, sinon elle court le risque de disparaître d’ici à 15 ans », a averti le ministre, qui craint une dénaturation du bio, avec une production industrielle « hors-sol » avec « comme seul argument le « zéro pesticide » ».

Un plan pour les cinq prochaines années

Il s’est donc engagé à relancer les débats sur les spécificités du bio et lancer un plan d’objectifs pour la période de 2017 à 2021, avant les élections présidentielles : « Je suis avec vous jusqu’au bout pour défendre la filière », a-t-il lancé, provoquant les applaudissements de la salle.

 

Une ambiance chaleureuse qui l’a peut-être poussé à un aparté sur son « record de longévité » au poste de ministre de l’Agriculture : « C’est pas facile ! C’est dur et long ! Il faut avoir une vision à moyen et long terme pour résister au quotidien et à toutes les demandes souvent contradictoires que je dois régler ! »

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