Volailles Moins d’abattages
Toutes espèces confondues, le nombre de volailles abattues en octobre 2017 chutent de 3,6 % par rapport à 2016. En tonnage, la tendance est identique sauf pour les poulets (+1,1 %).
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Selon les dernières estimations du ministère de l’Agriculture publiées au début de décembre, les abattages de poulets reculent de 2,8 % en têtes, ceux de dindes de 3,2 % et ceux de canards de 7,9 %. En tonnage, le volume global recule de 2,3 % avec notamment une chute de près de 7 % pour la dinde et de 10 % pour le canard. Seul le poulet se distingue avec une augmentation de 1,1 % liée aux baisses de production du poulet léger de type « grand export ».
Production quasi stable depuis janvier
Sur les neuf premiers mois de 2017, avec plus de 1 350 milliers de tec, la production française de volailles de chair, toutes espèces confondues, est quasi stable. Là encore, la moyenne cache des disparités : +1,6 % pour le poulet, –3,7 % pour la dinde et –7,4 % pour le canard qui paie toujours les pots cassés de l’épidémie de grippe aviaire dans le Sud-Ouest.
Sur le terrain commercial, les exportations de poulet reculent de près de 5 % par rapport aux neuf premiers mois de 2016. Cela représente 15 000 tec de moins : 3 000 tec vers l’Union européenne et –12 000 tec vers les pays tiers, essentiellement l’Arabie Saoudite. « Dans le même temps, les importations progressent de plus de 4 %, soit 16 200 tec de plus, résultant d’une hausse de 19 400 tec depuis l’Union européenne et d’une baisse de 3 200 tec depuis les pays tiers », estime le ministère.
En septembre, les mises en place de poussins de poulet de chair accusent un repli de près de 5 %. En revanche, celles de dindonneaux s’envolent de 13 % alors que celles de canetons sont quasi stables.
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