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Volailles La situation de Doux « est extrêmement préoccupante »

© Doux

Le volailler Doux, dans le giron du groupe Terrena depuis un an, vit à nouveau des heures difficiles et sa « situation est extrêmement préoccupante », a mis en garde la fédération FGTA-FO.

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« La situation du Groupe Doux est extrêmement préoccupante avec d’énormes pertes financières annoncées », indique la fédération dans un communiqué diffusé le 15 juin 2017, pointant du doigt la grippe aviaire et la concurrence brésilienne.

Terrena confiant dans l’avenir

Interrogé sur ces inquiétudes, Terrena s’est dit confiant dans l’avenir, tout en reconnaissant que le marché était « déprimé ». « Aujourd’hui, on constate, en regardant les indicateurs, qu’au quatrième trimestre, on devrait revenir à un prix normatif beaucoup plus acceptable », a assuré le groupe.

La grippe aviaire a créé « une véritable crise de confiance de la part des acheteurs du Moyen-Orient », explique dans son communiqué la fédération FGTA-FO, qui ajoute que « les entreprises brésiliennes pratiquant le dumping social se sont engouffrées dans la brèche ».

Une forte perte de volumes

« L’entreprise Doux a donc subi une forte perte de volumes et n’a pas procédé aux investissements productifs nécessaires », poursuit la fédération, qui rappelle qu’en 2012, plus de 1 000 salariés de Doux avaient perdu leur emploi.

« On demande un plan pour la filière avicole française », a indiqué Nadine Hourmant, déléguée syndicale (FO) chez Doux, soulignant que les équipes de nuit (CDD et intérimaires) avaient été arrêtées en avril.

AFP

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