Volailles Le poulet export recule encore
En 2017, la production indigène de volailles de chair (1,8 million de tonnes-équivalent carcasse) est en hausse de 1,4 % par rapport à 2016. Néanmoins, le solde du commerce extérieur de viandes et préparations de volailles est déficitaire de 73 100 tec, du fait de la diminution de 15 % des ventes de viande de poulet léger vers le Moyen-Orient, conjuguée à la hausse des importations, en particulier de Pologne.
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Abattages. En janvier 2018, les abattages toutes volailles confondues se replient de 0,6 % en têtes par rapport à janvier 2017. Ceux de poulets reculent de 0,9 % en têtes, mais ils progressent de 3,3 % en poids. Ceux de dindes et canards (à rôtir) progressent respectivement de 1,7 % et de 3,6 % en têtes. Pour les canards à gaver, les abattages se redressent de 29,8 % par rapport à ceux de janvier 2017, qui était fortement impacté par la deuxième crise d’influenza aviaire.
Production. En 2017, avec plus de 1 856 000 tec, la production indigène de volailles de chair est en hausse de 1,4 % par rapport à 2016. Seuls les tonnages de poulets y contribuent (+2,6 % par rapport à 2016), tandis que les productions de dindes et de canards fléchissent de 1,3 % et de 1,9 %.
Sur l’année, les mises en place des poussins de poulets de chair et de canetons ont été supérieures à celles de 2016 (+0,3 % et +1,6 % respectivement). À l’inverse, les dindonneaux ont accusé un recul (–1,8 %). Quant aux canetons à gaver, les mises en place sont en retrait de 19 % à celles de 2015, année avant les crises successives d’influenza aviaire.
En décembre 2017, la tendance s’inverse, avec des reculs de 4 à 5 % selon les espèces.
Débouchés. En 2017, la diminution de 15 % des ventes de viande de poulet léger vers le Moyen-Orient, conjuguée à la hausse des importations, en particulier de la Pologne, des Pays-Bas et de la Belgique, aggrave le déficit du commerce extérieur de viande de poulet (–154 900 tec en 2017, contre –117 800 tec en 2016). La progression vers des destinations telles que les Pays-Bas et l’Égypte ne permet toutefois pas de compenser le déficit. Les volumes totaux de viande de poulet exportés atteignent 390 900 tec, soit 4,6 % de moins qu’en 2016, tandis que les importations progressent de 3,5 %, à 545 800 tec.
En revanche, l’excédent des soldes extérieurs de canards (en particulier vers l’Espagne, le Portugal, l’Italie et Hong Kong) et de dindes (vers l’Europe, en particulier l’Allemagne) augmente de respectivement + 45 000 téc et + 34 500 tec.
Toutes volailles confondues, le déficit du commerce extérieur de viandes et préparations de volailles atteint 73 100 téc.
Consommation. En 2017, la consommation apparente de viandes de volailles progresserait de 4,9 % pour le poulet, mais reculerait pour la dinde et le canard (–1,9 % et –9,2 %).
Prix. En 2017, les cours moyens à la production du poulet (1,18 €/kg) et de la dinde (1,13 €/kg) sont inférieurs de respectivement 6 et 7 centimes €/kg à la moyenne quinquennale.
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