Volaille Le néerlandais Plukon met la main sur Duc
Le groupe Duc annonçait hier, le 20 décembre 2016, avoir trouvé un accord avec Plukon qui prend le contrôle du volailler français. « La poursuite des contrats d’approvisionnement avec les éleveurs locaux » fait partie de cet accord.
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Plukon s’est engagé à reprendre « l’ensemble des salariés du Groupe Duc et pour une période de quatre ans, un effectif moyen de 802 employés en CDI », a indiqué Duc dans son communiqué. « La poursuite des contrats d’approvisionnement avec les éleveurs locaux » fait également partie des termes de cet accord.
Une recapitalisation à la clé
« La mise en œuvre de l’accord conclu permettra une recapitalisation du groupe Duc », accompagnée de la cession à Aurelia Investments BV, filiale à 100 % de Plukon Group, détaille Duc dans son communiqué.
Cette recapitalisation sera accompagnée de la cession à Aurelia Investments BV « de la totalité de la participation détenue » dans le groupe Duc par les sociétés Financière Duc et Verneuil Participations, et Cecab. Ces cessions interviendraient au prix de 1,1 € par action.
Abandon de créances
Dans le cadre de l’accord, le volailler a obtenu de ses principaux créanciers « un abandon de tout ou partie de leurs créances, pour environ 13,5 millions d’euros, et un rééchelonnement des dettes pour 4,1 millions d’euros », explique Duc dans son communiqué.
« L’acquisition de Duc permet à Plukon de poursuivre sa stratégie de commercialisation en France en qualité de producteur national », a pour sa part déclaré Peter Poortinga, président-directeur général du groupe néerlandais dans un communiqué.
Investissement en vue
À l’issue de ces opérations, Aurelia Investments BV, détiendra plus de 97 % du capital du Groupe Duc.
L’accord prévoit également l’investissement de « 20 millions d’euros sur trois ans », afin d’« augmenter la production » et d’« améliorer son outil industriel ».
Le groupe français avait demandé le 22 novembre dernier la suspension de son titre en Bourse jusqu’à nouvel avis, étant entré en phase finale de négociations avec un acteur industriel pour une opération lui permettant « d’assurer sa pérennité financière ». La cotation reprendra le 22 décembre 2016.
AFP
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