SANTÉ Mieux vaut se nourrir intuitivement
Être à l’écoute de ses sensations de faim et de satiété serait le meilleur moyen de garder la ligne, confirme une étude de l’Inserm sur la nutrition.
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Les régimes hypocaloriques sont des leurres. Les kilos âprement perdus reviennent dès la fin de la diète. L’effet de yoyo s’installe quand se répètent les phases de restrictions et celles de compensations. Et si on faisait la paix avec nos comportements alimentaires ?
Deux nutritionnistes américaines ont proposé, en 1995, un retour à une alimentation intuitive. Il s’agit de s’alimenter en écoutant son appétit, sans se restreindre. Mais ne manger que lorsque la faim est là et trouver d’autres alternatives que la nourriture pour calmer le stress ou l’anxiété.
En collaboration avec l’Inserm et l’Inra, une équipe de chercheurs a questionné 50 000 Français (11 774 hommes et 40 389 femmes âgés de 50 ans en moyenne) sur leur façon de se nourrir, et leur a demandé d’indiquer leur taille et leur poids pour le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC). Les personnes au comportement alimentaire le plus proche de l’alimentation intuitive ont un IMC de corpulence normale, avec le plus faible risque de surpoids ou d’obésité.
Plutôt qu’un contrôle permanent du poids, les chercheurs recommandent de « faire passer des messages positifs autour de l’alimentation et de la santé », comme manger en respectant ses besoins.
Alexie Valois
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