Porc La charcuterie salaison « sous pression »
À l’heure des renégociations avec les centrales d’achat, les industriels mettent en garde sur la mise en péril de leurs entreprises.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Obligation d’étiquetage supplémentaire, hausse du cours des matières premières, baisse de la consommation de charcuteries… Autant de causes qui fragilisent l’industrie de la charcuterie salaison, selon la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viande (Fict). Dans son communiqué du 15 décembre 2016, le syndicat alerte sur la « situation défavorable » de ses entreprises, « particulièrement fragilisées par la forte amputation de leurs marges ».
« Tenir compte des réalités économiques du secteur »
« Le prix du porc, principale référence pour les distributeurs, est de moins en moins corrélé aux prix des pièces de découpe entrant dans la fabrication des produits de charcuterie, déplore la Fict. Bien qu’il se soit stabilisé depuis la fin du mois d’octobre 2016 à 1,30 €/kg, les prix des pièces de découpe […] restent à des niveaux très élevés. »
Les transformateurs expliquent cette situation par l’envolée des exportations vers la Chine. Avant d’ajouter qu’elle « est exacerbée en France en raison de la demande intérieure « origine France » anticipant l’expérimentation « obligatoire » d’un étiquetage de l’origine de la viande pour les produits transformés à partir de 2017. »
Regrettant « la guerre des prix entre les enseignes », la Fict demande à « la grande distribution de tenir compte, dans le cadre des prochaines négociations commerciales, des réalités économiques du secteur ».
[summary id = "10024"]
Pour accéder à l'ensembles nos offres :