Ovins Les stocks progressent
Les conditions météorologiques actuelles ne jouent pas en faveur de la consommation de viande d’agneau. Le bilan de vente de la semaine passée, très mauvais, a engendré des stocks dans les frigos. Le retour à des températures plus convenables pour la saison devrait davantage inciter à acheter. Du côté de l’offre, la qualité des animaux commence à faire défaut dans les régions très impactées par la sécheresse. Compte tenu des tarifs très élevés des aliments, les éleveurs ne peuvent se permettre de complémenter leurs agneaux en manque de finition.
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Sur les marchés, les transactions sont tendues et d’importants écarts de valorisation sont observés entre les bons agneaux de bergerie recherchés pour les zones estivales et les agneaux d’herbe, dont la finition est souvent irrégulière.
Dans les bons agneaux de pays, la vente est plus calme. À Parthenay, les animaux de 38-44 kg se négocient sur des bases tarifaires qui s’effritent légèrement. Les agneaux E se valorisent entre 4,00 et 4,30 € et ceux de conformation U partent de 3,65 à 4,00 €.
Les échanges sont plus compliqués du côté de Moulins-Engilbert : les cours des agneaux U de 38-44 kg se tassent, pour s’établir autour de 3,30 à 3,81 €. Les lots de conformation R se négocient entre 3,23 et 3,45 €.
En brebis, les commandes pour l’Italie et le sud de la France ont ralenti à cause de la canicule. Les prix des bonnes brebis lourdes se maintiennent entre 1,10 et 1,40 €/kg vif mais le tri est marqué dans la moyenne marchandise.
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