Login

La filière de la volaille de chair appelle au soutien de l’État

L'Anvol veut un soutien de l’État face aux « défis majeurs » auxquels la filière fait face.

Soutien financier dans les campagnes de vaccination, augmentation de la production française, lutte contre la distorsion de concurrence… Les attentes de l’interprofession Anvol envers le futur ministre de l’Agriculture sont fortes.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« La filière souhaite que l’État et les collectivités régionales […] prennent la mesure de la forte hausse de la demande nationale de volailles », introduit l’interprofession de la volaille de chair Anvol dans un communiqué de presse diffusé le 16 septembre 2024. La demande est claire : un soutien de l’État face aux « défis majeurs » auxquels la filière fait face, à savoir la crise sanitaire de l’influenza aviaire, la concurrence faite par les accords européens de libre-échange, les règlementations sur le transport des volailles, etc.

« 80 poulaillers par an pendant cinq ans »

Face à une consommation de volaille de chair croissante, à hauteur de +12,7 % au premier semestre de 2024 par rapport à la même période l’année précédente, la filière se veut réactive et ambitieuse. « L’interprofession estime qu’il faudrait construire 80 poulaillers par an pendant cinq ans pour récupérer 20 % des volumes aujourd’hui importés », chiffre l'Anvol. La création de ces 400 nouveaux poulaillers permettrait de « lutter contre les importations ». De plus, la filière « exige une identification précise, totale et systématique de l’origine des volailles […] pour tous les débouchés et lieux de consommation ». Le communiqué rappelle également le besoin d’une opposition ferme de la France à l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, « qui pénaliserait considérablement la production nationale ».

Prolonger une prise en charge de la vaccination

Pour les réglementations concernant l’utilisation d’aliments non issus de zones déforestées, l'Anvol demande « un texte efficace et équitable », sans quoi la filière de la volaille de chair se verrait « confrontée à un risque avéré de rupture d’approvisionnement dès le premier trimestre de 2025 ». L’application de ces conditions aux viandes importées est également demandée.

Du côté sanitaire, face à l’influenza aviaire, la filière « attend que l’État puisse prolonger de manière pérenne la prise en charge à 70 % des coûts générés par les prochaines campagnes de vaccination des canards ».

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement