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Bovins de boucherie La détente se confirme dans les jeunes bovins

Face aux disponibilités limitées, l'aval de la filière commence à se plaindre des niveaux de prix atteints par les jeunes bovins. La demande en femelles de haut de gamme est plus limitée à Rungis, mais sans impact sur les marchés, alors que la pression reste de mise sur les réformes laitières.

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Dans les jeunes bovins, le marché reste fortement déficitaire et les tarifs restent positifs, même si le secteur de l'aval commence à se plaindre des niveaux de prix pratiqués. Les bons charolais U se vendent entre 5,30 et 5,45 €/kg et les R vont de 5,15 à 5,30 €/kg.

En cette fin de mois, la demande est plus réservée dans les femelles de haut de gamme sur Rungis avec une offre ponctuellement suffisante. Les concours d’animaux de boucherie qui ont débuté vont couvrir une bonne parte de la demande de ce segment de marché pour les fêtes de fin d’année. Cette accalmie ne se répercute toutefois pas sur les tarifs pratiqués sur les marchés.

Les prix des bonnes charolaises à Saint-Christophe-en-Brionnais, des parthenaises ou des blondes d’Aquitaine à Cholet se maintiennent. Les bonnes blondes d’Aquitaine se négocient entre 5,50 et 5,80 €/kg, voire 5,95 €/kg  dans les très bonnes E. Les parthenaises bouchères se vendent entre 6,00 et 6,50 €/kg et les limousines entre 5,40 et 5,80 €/kg. Dans les charolaises, le commerce est stable avec des U qui s'échangent entre 5,35 et 5,50 €.

Les abatteurs maintiennent la pression sur les prix des réformes laitières avec des disponibilités largement suffisantes pour les besoins. Les vaches prim’holsteins P+/O– lourdes se négocient entre 4,70 et 4,75 €/kg. Les P= de poids convenables se situent autour de 4,40 à 4,65 €/kg et les P1 entre 3,00 et 3,40 €/kg.

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