Viandes rouges Début d’année compliqué en veaux et agneaux

Secteur bovin

Les cours des jeunes bovins à viande s’améliorent et retrouvent le niveau de 2016 à la même époque. Cela s’explique principalement par le recul de l’offre ainsi que par l’absence de baisse saisonnière de la demande en Italie. Les prix des broutards français se redressent, après une baisse sensible à l’automne 2016. L’écart entre les animaux de race charolaise et limousine se réduit. La demande italienne reste ferme.

Les cours du veau de boucherie restent à la baisse en ce début d’année, en deçà des prix constatés en 2016. La consommation de viande de veau a cependant un peu repris. Les prix des vaches gagnent quelques centimes, mais la hausse saisonnière reste limitée pour les vaches allaitantes en raison d’une offre abondante. Le marché européen est plus équilibré pour les vaches laitières.

Les importations françaises de viande bovine ont reculé en 2016 et les exportations se sont maintenues. La balance commerciale reste déficitaire.

Secteur ovin

Les cours des agneaux sont en forte baisse sur les deux premiers mois de l’année 2017. Les importations françaises sont en repli. Elles reculent fortement en provenance de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni mais augmentent en provenance d’Irlande.

Nouveaux marchés à l’exportation

L’ouverture du marché américain aux viandes bovines françaises, obtenue en décembre 2016, se traduit par des flux commerciaux : les premières exportations de viande de veau ont été effectuées par le seul établissement agréé à ce stade.

La levée de l’embargo chinois, obtenue le 3 mars 2017, n’est qu’une étape d’un processus encore long. L’ouverture du marché israélien, à la mi-février, à la viande bovine et aux bovins d’engraissement français, se traduit d’ores et déjà par des flux commerciaux. Le Japon a, pour sa part, ouvert ses frontières à la viande ovine française le 17 février 2017.