Viande bovine Fronde contre les contrats obligatoires
Sous la bannière « Agriculteurs et négociants solidaires », près de 250 manifestants étaient rassemblés le 23 décembre à Clermont-Ferrand.
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«La contractualisation doit demeurer un acte volontaire. Quelle que soit la forme que peut prendre la mise en marché des animaux, l’éleveur doit rester libre de ses choix et de sa liberté de commercer », défend le collectif, venu protester contre l’obligation de contractualisation applicable au 1er janvier par la loi Egalim 2 à certaines catégories de bovins de races à viande (1).
« Manque d’informations »
Pour Jean-Paul Boyer, négociant dans l’Aveyron, « cette première manifestation est une étincelle qui va allumer une mèche. Les éleveurs manquent d’informations sur une loi promulguée en quatre mois sans qu’ils soient concertés ». Un avis partagé par l’ensemble des manifestants. Ces derniers jugent également les contrats obligatoires inadaptés à la vente des broutards, qui partent à plus de 80 % à l’export. « L’avenir des marchés aux bestiaux serait aussi fortement remis en cause dans l’application de la loi Egalim 2 en l’état », craignent des éleveurs présidents de marchés de Saône-et-Loire et de Haute-Loire.
Monique Roque-Marmeys
(1) Bovins mâles non castrés de 12 à 24 mois, vaches et génisses à viande et bovins sous signe officiel de qualité.
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