Bovins de boucherie Échanges fluides
L'offre saisonnière reste modeste, mais le niveau des ventes est à la baisse dans les magasins face à l'inflation galopante de l'ensemble des biens de consommation. Les ménages se rabattent sur des produits de base et délaissent les pièces nobles, les labels et les viandes bio. Le produit de base par excellence en viande bovine est le steak haché et malgré une progression des prix de plus de 20 % en un an, il reste plébiscité par les consommateurs.
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L'activité commerciale de ce début de semaine laisse apparaître un certain équilibre avec une reconduction des prix des vaches allaitantes sur le marché de Cholet. Sur cette place, les femelles blondes d'Aquitaine lourdes se négocient entre 5,50 et 5,85 euros. Les bonnes parthenaises E restent valorisées entre 6,30 et 6,50 euros; et celles de conformation U se vendent de 5,40 à 6,20 euros. Les prix des vaches limousines U se maintiennent entre 5,40 et 5,70 euros. Les charolaises R+/U- affichent des tarifs stables à 5,35 euros. Le commerce est à l'équilibre dans les charolaises ou les rouges des prés R, dont les prix oscillent entre 5,15 et 5,30 euros.
En réformes laitières, pas de changement en vue. Les prix des vaches holsteins O se maintiennent entre 4,85 et 4,90 €. La grande majorité des vaches P=3 de plus de 300 kg se négocie entre 4,70 et 4,80 euros. Dans les femelles P2, la notion de poids est primordiale, car si les femelles lourdes se négocient entre 4,60 et 4,70 euros, les légères chutent rapidement à 4 euros Les vaches P1 de qualité médiocre partent entre 3,20 et 3,60 euros; en fonction des abattoirs.
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