Veaux Le commerce des nourrissons est toujours morose
Les intégrateurs maintiennent leur politique de gestion des volumes en prévision des sorties de mars. Une très grande partie de la production française prend le chemin de l’Espagne. Les tarifs restent bas dans les laitiers ou mixtes, avec une difficulté à écouler les volumes excédentaires quand les veaux ne correspondent pas aux standards espagnols. Dans les croisés, la situation est aussi très difficile. Les acheteurs imposent une baisse drastique sur les prix de sorte à comprimer leurs coûts de production.
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Sur les marchés, les veaux prim'holsteins ou normands de moins de 45 kg n’ont plus de valeur commerciale. Ceux 45/50 kg partent entre 30 et 60 € tandis que les bons sujets de 50/55 kg se vendent de 70 à 100 €. Les gros veaux pour l'exportation affichent des tarifs stables entre 100 et 120 €.
Les montbéliards sont un peu moins touchés par ce climat morose. Les veaux de 45/50 kg se négocient entre 50 et 130 €. Les sujets convenables de 50/65 kg partent entre 150 et 200 €. Les tarifs des meilleurs veaux pour l’export se maintiennent entre 210 et 260 €.
Du côté des croisés, la pression reste très forte sur les taupes, gris ou croisés blanc bleu R et une nouvelle dégradation des prix est observée. Les mâles taupes convenables se valorisent de 120 à 180 €, mais les plus légers et les femelles sont au prix des laitiers.
Les cours des croisés jaunes ou blanc bleu R sont malmenés. Cette gamme de marchandise se situe entre 160 et 270 €. La modestie de l’offre assure le maintien des prix dans les bons veaux.
En race limousine, les tarifs sont reconduits sur le marché de Lezay. Les mâles U de plus de 65 kg se valorisent entre 450 et 500 €, voire 520 € dans les extras.
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