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Bovins de boucherie Les prix se stabilisent

Après une progression ininterrompue des cours depuis un an, une tendance à la stabilisation se dessine dans l’ensemble des pays de l’Union européenne. Les niveaux de prix répercutés sur les étals commencent à être un frein à la consommation, surtout sur les fins de mois. De plus en plus de parties arrière passent au hachoir, y compris dans les races à viande. L’écart de prix entre les réformes laitières et les allaitantes d’entrée de gamme rétrécit. Ces dernières sont recherchées, en raison d’un rendement carcasse plus favorable.

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Dans les femelles de qualité bouchère, l’animation commerciale est calme, mais leur valorisation reste insuffisante au regard des coûts de production. Les blondes d’Aquitaine U de plus 500 kg se vendent de 5,40 à 5,70 € sur le marché de Cholet. Parmi les génisses et les jeunes vaches charolaises R+/U–, les échanges sont réguliers. La demande se montre un peu plus ferme dans le sud du pays, avec le début de la saison estivale. Les premières sorties d’herbage font leurs apparitions et ces animaux sont recherchés pour leur qualité de gras. À Cholet ou Saint-Christophe-en-Brionnais, les vaches R+/U– se commercialisent de 5,20 à 5,25 €. Dans les animaux standards R, les tarifs se maintiennent. Les charolaises R affichent des tarifs compris entre 5,00 et 5,20 €. Les limousines U restent valorisées entre 5,20 et 5,50 €.

 

En réformes laitières, les tarifs tendent à se stabiliser, même si les volumes peinent toujours à couvrir la demande. Les vaches prim’holsteins P+/O– lourdes se négocient autour de 4,85 € et le gros des ventes se situe entre 4,75 et 4,80 €. Les bonnes normandes et montbéliardes O se vendent entre 4,80 et 4,90 €, voire 4,95 € parmi les réformes de conformation O+/R–.

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