Bovins de boucherie L’offre se rétracte
Même si des sorties de sécheresse sont encore observées dans les régions les plus touchées et chez les éleveurs en manque de fourrages pour l’hiver, la tendance globale est à une décroissance de l’offre. Ce déséquilibre tend à raffermir les cours des femelles allaitantes. En réformes laitières, le commerce en vif reste assez fluide, mais les industriels observent un recul des ventes dans les pièces arrière, ces produits étant fortement concurrencés à l’importation, notamment dans la restauration hors foyer.
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Sur les marchés de Cholet ou de Châteaubriant, les bonnes vaches charolaises R+/U– se valorisent autour de 5,30-5,35€ et celles de conformation R= partent entre 4,15 et 4,25 €. À Bourg-en-Bresse ou Saint-Christophe-en-Brionnais, leurs tarifs montent jusqu'à 5,30 €. Les vaches âgées de plus de 10 ans ou plus légères se vendent entre 4,85 et 5,00 €. Les limousines se négocient, quant à elles, entre 5,50 et 5,70 €, voire 5,80 € dans les supérieures. Parmi les bonnes parthenaises, les tarifs se maintiennent entre 6,00 et 6,50 €. À Cholet, les cours des blondes d’Aquitaine U progressent entre 5,50 et 5,80 €.
En réformes laitières, les cours des vaches P+ holsteins se maintiennent autour de 4,85 €. Les normandes ou montbéliardes O=/O+ se vendent entre 4,95 et 5,05 €. Les tarifs des vaches d’entrée de gamme P1 ou P2 légères se stabilisent entre 3,20 et 3,60 €. Le tri est un peu moins sévère envers les animaux de milieu de gamme.
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