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Veaux Toujours plus de croisés

Si la faible valorisation des veaux laitiers incite de plus en plus les éleveurs à croiser leurs vaches laitières avec des taureaux de race à viande, pour obtenir une meilleure valorisation. Encore faut-il ne pas choisir des croisements sans potentiel.

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Les volumes de veaux croisés progressent d’année en année, mais avec une qualité qui tend à baisser (choix des taureaux). Ce déséquilibre entre l’offre et la demande permet aux acheteurs d’accentuer la pression sur les prix. Et, même si le niveau de valorisation reste supérieur à celui des veaux laitiers, les écarts s’amenuisent. Ces croisés de moyenne conformation trouvent souvent le même débouché que les veaux laitiers dans de secteur de l’aval et seul un rendement de carcasse supérieur justifie un écart de valorisation.

 

Les intégrateurs maintiennent la pression, mais les niveaux de prix sont supérieurs de 10 à 15 € par rapport à l’an passé avec des veaux lourds qui résistent à 135-140 € pour l’exportation. Les mâles croisés taupes, gris, rouges, jaunes ou blanc bleu ordinaires ont les tarifs qui se situent au niveau des montbéliards du milieu de gamme, soit entre 130 et 200 €.

 

Les femelles se valorisent au prix des laitiers soit de 50 à 130 €. Les croisés blanc bleu ou jaunes R lourds se vendent entre 200 et 300 €. Les prix des très bons veaux jaunes ou croisés blanc bleu U résistent mieux, même s’ils sont également tirés vers le bas. Ils se négocient entre 300 et 400 €, voire 450 € dans les supérieurs.

 

Les veaux légers ou sans potentiel, toutes races confondues, ont très peu de valeur et ne seront plus ramassés dans les fermes.

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