Bovins de boucherie Plus d’offre que de demande
Les canicules s’enchaînent et ne font qu’aggraver la sécheresse qui grille les prairies. Les éleveurs décapitalisent pour faire face aux achats de fourrage.
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Ces volumes qui arrivent sur le marché ne font qu’accroître les difficultés, alors que la demande est ciblée et surtout plombée par les fortes chaleurs. Les achats dans les grandes surfaces sont à la baisse, avec de gros soucis d’équilibre carcasse pour les industriels face à l’afflux d’animaux en manque de finition.
La demande est assez faible, y compris dans les bonnes femelles de qualité bouchère. L’ambiance est lourde sur les marchés, où les vendeurs ont du mal à trouver de la place dans les abattoirs qui pratiquent néanmoins des tarifs stables.
Sur marché de Cholet qui reste la principale référence commerciale du début de la semaine, les blondes d’Aquitaine et les limousines U se négocient de 5,35 à 5,50 €/kg net. Les charolaises U se maintiennent de 5,20 à 5,40 €/kg, et de 5,00 et 5,20 € dans les R. Dans les allaitantes, notées 2 d’engraissement, la gamme tarifaire est plus large et comprise entre 4,60 et 5,00 € en fonction du poids.
Les tarifs des réformes laitières plafonnent avec des volumes suffisants pour la demande notamment dans la marchandise commune et en manque de finition. Les prix des prim’holsteins P+/O– lourdes se maintiennent de 4,80 et 4,85 €. Les vaches P=3 se vendent entre 2,70 et 2,80 € en fonction du poids et des abattoirs. Les tarifs des animaux plus légers et notés 2 d’engraissement tombent entre 4,20 et 4,50€ et la mauvaise marchandise décroche entre 3,40 et 3,70 €.
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