Veaux Les prix reprennent des couleurs dans les laitiers
La demande se montre plus soutenue à l’exportation, mais aussi du côté des intégrateurs qui ont des durées d’engraissement longues avec des sorties de septembre. Ces derniers relèvent doucement leurs grilles de prix dans les veaux prim’holsteins, normands ou montbéliards. Cette détente profite aux croisés laitiers ou blanc bleu d’entrée et de milieu de gamme (R).
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Les sorties de la majorité des veaux mis en place en ce moment seront programmées pour la mi-août (engraissement 23 semaines), mais ceux qui ont des durées plus longues (alternatifs) sortent déjà en septembre. Le veau de boucherie se vend avec un peu plus de facilité avec la fin des vacances d’hiver, mais la progression des prix est contenue par les abatteurs. Des hausses plus sensibles sont observées en Allemagne et aux Pays-Bas.
Dans les petits veaux, la demande reprend doucement dans les laitiers. Sur les marchés ou dans les centres d’allotement des intégrateurs, les tarifs sont en légère progression. La demande espagnole est régulière et participe également à une meilleure valorisation des veaux lourds. À Lezay, les prix des veaux laitiers ont repris 10 € ce matin. Une majorité de veaux prim’holsteins se commercialisent entre 60 et 110 € sur les marchés. Les gros animaux pour l’Espagne se vendent de 110 à 120 €, voire jusqu’à 130 € sur les cadrans bretons.
En race montbéliarde, les volumes demeurent restreints et les besoins émanant de l’Espagne sont soutenus. Sur le marché de Bourg-en-Bresse ou La Talaudière, les bons sujets sont valorisés de 220 à 250 €, voire 270 € dans les meilleurs. Les bons veaux destinés à l’engraissement se négocient entre 170 et 200 € alors que les légers partent entre 110 et 160 €.
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