Bovins de boucherie La tendance haussière se confirme dans les laitières
Les négociants et les coopératives observent une très nette baisse des disponibilités dans les campagnes. Cela est dû en partie aux grosses sorties de fin d’année. Une partie des animaux en manque de finition est également achetée pour la préparation de la mise à l’herbe au printemps. Du côté de l’aval, les abatteurs conservent des besoins constants pour faire tourner leurs unités de transformation, face à une demande soutenue dans les avants.
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Dans les femelles parthenaises, aubracs, blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises de qualité bouchère, le commerce est calme et les tarifs, stables. La demande parisienne ne devrait réellement reprendre qu’à la mi-février, au retour des vacances d’hiver. Les disponibilités modestes tendent en revanche à raffermir la tendance dans les charolaises R et les croisées de choix secondaire. Les charolaises R= sont cotées à 4,30 € sur de nombreux marchés, avec une fourchette de prix allant de 4,10 à 4,35 €.
En réformes laitières, les transactions sont fluides et les prix tendent à progresser. Les vaches prim’holsteins lourdes P+/O– se négocient entre 3,50 et 3,55 €, voire plus dans certains abattoirs. Les femelles P= lourdes se vendent entre 3,45 et 3,50 € et les plus légères entre 3,30 et 3,45 €. Les vaches P–1 se commercialisent, quant à elles, entre 2,30 et 2,80 € en fonction du poids et des abattoirs. Les cours des bonnes normandes et montbéliardes R– s’échelonnent entre 3,70 et 3,80 €. La grande part de réformes O part entre 3,30 et 3,70 € en fonction du poids et de la finition.
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