Veaux Marché à l’équilibre pour le veau de boucherie

Après un creux d’activité en toute fin d’année, le commerce redémarre doucement pour cette rentrée dans la filière du veau de boucherie. Les volumes de production (sortie de juin) sont en adéquation avec la demande. Les tarifs sont relativement stables. La cotation nationale indique un tarif de 6,97 € pour les veaux R rosé clair et de 6,54 € pour les O. Face à la revalorisation des prix, la demande glisse doucement sur des veaux plus rosés, dont les tarifs sont à 5,12 € pour les R et 4,97 € pour les O.

Dans les fermes, la faiblesse des prix proposés ne motive pas les éleveurs à garder les veaux, préférant collecter le lait. Sur le marché des petits veaux, la situation est inchangée par rapport à la fin de l’année. Les volumes plus abondants de cette semaine compensent le retard des mises en place de fin d’année. La demande est ciblée sur les veaux laitiers viandés, et un tri sévère est appliqué dans le second choix. Les veaux prim’holsteins et normands de 50-55 kg se vendent entre 70 et 95 €. La marchandise plus commune se négocie entre 30 et 50 €. Les veaux lourds pour l’export plafonnent à 100 €.

Concernant les croisés d’engraissement, la fourchette de prix est très étendue, car si les veaux de qualité supérieure bénéficient d’une valorisation convenable (350 à 450 €), la commercialisation reste sélective dans la moyenne marchandise. Les bons taupes se vendent de 150 à 200 €. Les mâles blanc bleu ordinaires se commercialisent de 150 à 250 € et les bleus R lourds plafonnent à 300 €. Les tarifs des femelles se situent entre 150 et 230 € dans les bonnes, et de 50 à 100 € dans les communes.

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