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Bovins de boucherie Les abattoirs peinent à couvrir leurs besoins

Bien que des promotions de viande porcine s’annoncent très agressives au regard du prix payé aux producteurs, le niveau de la demande en bœuf reste convenable pour cette rentrée. Les magasins affichent des besoins assez réguliers de réapprovisionnement, en lien, notamment, avec le redémarrage des cantines. En face, les disponibilités se montrent peu soutenues pour ce début d’année. Les entreprises de négoces ou les coopératives reprennent progressivement leur activité, après une coupure franche pendant les fêtes.

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Sur les marchés, l’activité commerciale de ce début d’année reprend sans pression particulière et sur les mêmes bases qu’à la fin 2021. Les prix des vaches charolaises R se maintiennent dans une fourchette allant de 4,10 à 4,30 €. Les jeunes vaches viandées U se vendent entre 4,30 et 4,50 €.

 

Dans la viande de haut de gamme (parthenaises, blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises), les échanges sont normaux et les tarifs sensiblement reconduits. Les génisses blondes d’Aquitaine U de plus de 450 kg de carcasse se commercialisent de 4,80 à 5,10 €. Quant aux génisses et vaches très bien conformées et lourdes (+ 500 kg), elles se valorisent de 5,10 à 5,30 €.

 

En réformes laitières, la modestie de l’offre permet un écoulement assez fluide en ce début de semaine. Les cours se maintiennent avec plus de facilité. Les vaches prim’holsteins de milieu de gamme (P=) se négocient entre 3,00 et 3,40 € suivant le poids et la finition pour monter entre 3,40 et 3,45 € dans les femelles P+/O− lourdes. Les réformes normandes et montbéliardes O=/O+ finies se situent entre 3,50 et 3,65 €. Celles de conformation O s’échangent de 3,70 à 3,75 €.

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