Veaux Le marché sature
Les mises en place sur le marché intérieur sont contingentées en fonction du nombre de places disponibles. À l’exportation, le marché espagnol commence à saturer au regard des volumes importants qui transitent depuis la France, mais également en provenance des autres pays européens.
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L’activité commerciale reste très compliquée sur le marché du veau nourrisson. Les ramasseurs de veaux ne prennent que les animaux qu’ils sont sûrs de pouvoir vendre. Les veaux qui restent dans les fermes sont importants et concernent principalement les sujets légers ou sans potentiel de croissance. Un certain nombre d’éleveurs s’organisent pour mettre en place leurs animaux en vue de produire des jeunes bovins.
Sur les marchés, les tarifs de la semaine ont peu évolué. La majorité des veaux laitiers, prim’holsteins et normands, se commercialisent entre 25 et 90 €, soit 10 à 80 € en campagne. Du côté des montbéliards, la tendance est à la baisse dans la Région Rhône-Alpes face au recul de la demande sur le marché intérieur. Les prix des veaux de 45-50 kg se tassent entre 40 et 80 € à Bourg-en-Bresse. Les sujets de 50-65 kg se vendent de 100 à 170 € alors que les plus lourds pour l’export affichent 190 à 230 € à La Talaudière.
Dans les croisés, les veaux légers continuent de subir un tri extrêmement sévère, quelle que soit leur race. Les femelles peu conformées ne se valorisent souvent pas plus que les veaux laitiers. S’agissant des croisés plus lourds, les femelles se vendent entre 150 et 220 € et les mâles, entre 200 et 290 €.
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