Veaux Pression sur l’exportation

À partir du 15 octobre 2021, la mise en application de la loi de santé animale va imposer de nouvelles conditions à l’exportation. Tous les animaux destinés aux échanges intra-européens sortis depuis plus de trois jours de l’exploitation d’origine ne seront pas admissibles à l’exportation.

En clair, pour un commerce à l’exportation qui se déroule le mardi comme sur les marchés de Lezay ou de Bourg-en-Bresse, seuls les veaux partis de la ferme les dimanche, lundi ou mardi seront éligibles. Ceux qui sont sortis le samedi ou avant devront trouver un débouché sur le marché intérieur.

Sur les marchés, les veaux prim’holsteins ou normands de moins de 45 kg n’ont plus de valeur commerciale. Les animaux de 45-50 kg se négocient entre 30 et 60 € et les bons veaux de 50-55 kg se vendent de 70 à 85 €. Les veaux bien conformés partent pour l’exportation entre 85 et 95 €.

Les tarifs des montbéliards sont également à la baisse. Les veaux de 45-50 kg se commercialisent entre 50 et 100 €. Les sujets convenables de 50-65 kg affichent 130 à 170 €. Les prix des meilleurs sujets pour l’exportation se maintiennent entre 190 et 230 €.

Dans les croisés taupes, gris ou blanc bleu R, la pression reste très forte et les cotations se dégradent une nouvelle fois sur les marchés. Les mâles taupes convenables se valorisent encore de 100 à 160 €, mais les plus légers et les femelles sont au prix des laitiers. Les tarifs des croisés jaunes ou blanc bleu R s’établissent entre 160 et 270 €.

Le commerce des veaux limousins est également plus difficile. Les acheteurs accentuent la pression sur les prix pour compenser la hausse des coûts de production. Sur le marché de Lezay, les cotations se replient.

Les mâles U de plus de 65 kg se vendent entre 450 et 500 € pour monter à 540 € dans les extras. Les bons veaux légers se vendent entre 350 et 430 € alors que les plus ordinaires affichent autour de 250 €.

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