Veaux La part de veaux croisés augmente
Le nombre de veaux croisés progresse d’année en année, mais avec une qualité globale qui tend à baisser. Ce déséquilibre entre l’offre et la demande accentue la pression à la vente et même si le niveau de valorisation reste supérieur aux laitiers, les écarts de prix s’amenuisent. Cette semaine, la dégradation des prix se poursuit dans la très grande majorité des veaux laitiers, mixtes ou croisés.
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Dans les centres d’allotement ou sur les marches, malgré les niveaux de prix déjà faibles appliqués sur les petits veaux, les intégrateurs maintiennent la pression avec une position dominante des quelques très gros opérateurs.
Dans les veaux laitiers, le tri reste sévère. Les sujets prim’holsteins et normands se négocient entre 30 et 100 € sur les marchés. Les veaux légers, toutes races confondues, ont très peu de valeur et ne seront plus ramassés dans les fermes.
Les mâles croisés taupes, gris, rouges, jaunes ou blanc bleu ordinaires affichent des niveaux de prix équivalents à ceux appliqués aux veaux montbéliards de milieu de gamme, soit entre 130 et 180 €. Les femelles se valorisent au prix des laitiers entre 50 et 100 €. Les croisés blanc bleu ou jaunes R lourds se vendent entre 200 et 300 €. Les très bons veaux jaunes ou croisés blanc bleu U de conformation résistent mieux à la pression même si leurs cours sont également tirés vers le bas. Ces derniers se négocient entre 300 et 400 €, voire 450 € dans les supérieurs.
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