Bovins de boucherie Demande en baisse
Le repli saisonnier de la demande est accentué par une météo peu favorable aux grillades. Les ventes de pièces à griller en GMS et l’activité de la restauration se montrent un peu moins soutenues. Avec la reprise des salles de restaurant à pleine jauge prochainement et le démarrage de la saison touristique, l’activité devrait retrouver un niveau plus convenable.
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En charolaises, la demande est plus réservée mais les tarifs sont stables sur l’ensemble des marchés. Les vaches charolaises R de plus de 380 kg et de moins de dix ans se négocient entre 4,05 et 4,10 € en fonction des régions. Les rouges des prés ou les animaux de croisement se négocient entre 3,80 et 3,90 €. La viande de haut de gamme reste correctement valorisée vers la boucherie traditionnelle.
En réformes laitières, la tendance est à la stabilisation des prix. Les prim’holsteins P+/O– se négocient entre 3,05 et 3,10 € et les vaches de conformation P= se commercialisent entre 2,80 et 3 € en fonction du poids. Le tri reste marqué parmi les femelles légères P–. Leurs tarifs affichent 2 à 2,30 €. Les vaches normandes et montbéliardes O se valorisent entre 3,10 et 3,30 €, voire des prix au-dessus parmi les réformes de conformation R.
En jeunes bovins, l’équilibre entre l’offre et la demande semble plus favorable à la veille du début de la saison estivale en Italie mais aucun changement n’est constaté dans les tarifs.
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