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Bovins de boucherie Moins de besoins dans les grandes surfaces

L’activité commerciale est plus calme dans le secteur de l’aval. Sur cette seconde moitié de juin, les ventes affichent un repli en grandes et moyennes surfaces. Un report se renforce sur la restauration hors foyer et vient compenser le recul de commandes à destination des magasins. Du côté des marchés, le commerce reste marqué par une offre modeste, même si les orages de ce week-end ont stoppé le ramassage de l’herbe dans de nombreuses régions.

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L’équilibre entre l’offre et la demande reste favorable à la production, mais les tarifs n’enregistrent pas de plus-value dans le domaine des charolaises, dont les cours ont très peu évolué sur un an. Sur le marché de Cholet, les vaches charolaises R de plus de 380 kg et de moins de dix ans se négocient de 3,85 à 4,10 €. Les femelles de conformation U se commercialisent de 4,15 € à 4,25 €. Les prix des vaches plus âgées, des rouges des prés ou des croisées oscillent entre 3,80 et 3,95 €.

 

En réformes laitières, les industriels maintiennent leur position de stabilisation des prix. Dans les abattoirs, les vaches prim’holsteins P+/O– se négocient entre 3,05 et 3,10 €, montant auquel il faut retirer les frais de ramassage et de négociation des acheteurs. La majorité des femelles P= se valorise entre 2,80 et 3,00 € en fonction du poids. Les vaches O= de races normande et montbéliarde partent entre 3,15 et 3,20 €.

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