Bovins de boucherie La tension se renforce dans le secteur du jeune bovin
En jeunes bovins, l’activité commerciale se complique. Le marché italien, qui souffre de l’absence de touristes, donne la priorité à la production nationale. La concurrence des différents pays exportateurs vers ce débouché s’accentue. En réformes laitières, l’offre s’amoindrit et les abatteurs sollicitent de plus en plus leurs fournisseurs.
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En jeunes bovins, les tarifs des charolais U se tassent entre 3,86 € à Cholet et 3,90 € à Rethel. Les prix des blonds d’Aquitaine de moins d’un an plafonnent autour de 4,20 € tandis que les plus lourds se vendent à 4,00 €. Cette tension commerciale n’est pas de bon augure pour la filière de l’engraissement qui doit faire face à un renchérissement des matières premières et des coûts de production.
Dans les vaches de réforme laitières, aucun changement tarifaire n’est observé pour le moment. Les prix des vaches prim’holsteins P+ lourdes ou O– se maintiennent entre 2,95 et 3,00 € et la majorité des femelles P=3 se valorise entre 2,80 et 2,90 € en fonction du poids et des abattoirs.
Ailleurs en Europe, les cours progressent. En Allemagne, la cotation de la vache O s’établit à 3,07 €. En Irlande, les prix des vaches P oscillent entre 3,30 et 3,40 € et les vaches O atteignent 3,45 à 3,55 €.
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