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Veaux Un commerce perturbé

Avec le lundi de Pâques férié, de nombreux ramasseurs de veaux ne se sont pas déplacés dans les fermes. Les apports sont, de fait, réduits sur ce début de semaine mais les flux vont rapidement se réguler en passant directement par les centres d’allotement des intégrateurs. Côté prix, les cours sont reconduits sur l’ensemble des marchés. À l’export, l’activité est stable et ne dynamise pas les échanges.

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La majorité des veaux prim’holsteins et normands se commercialise entre 60 et 100 €. Les gros veaux expédiés vers l’Espagne se négocient de 105 à 120 €.

Sur les marchés de Rhône-Alpes, les bons veaux montbéliards préparés pour l’export se valorisent de 230 à 260 €. Les prix des bons veaux destinés à l’engraissement se maintiennent entre 160 et 200 € tandis que les plus légers se vendent entre 70 et 130 €.

Dans les croisés montbéliards ou blanc bleu, le commerce reste très calme. Les tarifs des croisés lourds pour l’Espagne oscillent entre 280 et 330 €. Les plus légers se vendent entre 160 et 230 €. La très bonne marchandise plafonne entre 350 et 450 €.

Dans les veaux limousins, le commerce est plus difficile. Face à des besoins moindres, les engraisseurs exercent une forte pression sur les prix.

 

En veau de boucherie, les intégrateurs français sont impactés par les nouvelles mesures de confinement. Le repli des débouchés en restauration hors domicile pénalise les ventes de viande de veau.

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