Veaux Le recul de l’offre facilite les échanges
De nombreux pays du nord de l’Europe font transiter des veaux vers les ateliers espagnols en traversant la France. La vaccination contre la FCO des cheptels en Allemagne facilite ces échanges. De son côté, la France avance moins vite sur ce dossier, ce qui risque bientôt de poser un problème s’il n’y a pas d’évolution sur la loi de santé animale.
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La faiblesse des prix pratiqués sur les petits veaux n’incite pas les éleveurs à pousser la qualité. Les éleveurs allemands ou des pays de l’Est optent en revanche pour des veaux lourds, à destination de l’Espagne.
Actuellement, l’offre de ces pays couvre une grande partie des besoins minorés de l’Espagne, ce qui entraîne moins d’achats sur la France. Les intégrateurs qui ne souffrent pas trop de cette concurrence maîtrisent leurs mises en place estivales et les tarifs, dans un climat commercial assez fluide.
Les tarifs des veaux laitiers sont inchangés depuis des mois, avec une majorité de veaux holsteins commercialisés entre 50 et 100 € sur les marchés. Les gros veaux pour l’Espagne se vendent de 100 à 110 €, voire jusqu’à 120 € sur les cadrans bretons.
La seule race qui reste correctement valorisée demeure la montbéliarde, avec des volumes restreints et une demande soutenue vers l’Espagne. Les bons sujets sont valorisés de 220 à 240 €, voire 250 € pour les meilleurs sur le marché de Bourg-en-Bresse ou La Talaudière.
Les bons veaux destinés à l’engraissement se négocient couramment entre 170 et 200 €, alors que les légers se vendent entre 110 et 160 €.
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