Bovins de boucherie Les abattoirs réduisent leur activité
Cette fin de mois est de nouveau perturbée par les évolutions des mesures pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Le couvre-feu avancé à 18h00 modifie les habitudes d’achat des ménages, qui sont amenés à faire des stocks. Du côté de la restauration rapide, la fermeture au public à 18h00 impacte les commandes auprès des industriels. Les abattoirs se mettent en position d’attente et réduisent leur activité.
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Face à une offre plus modeste, les prix des laitières ne sont pas directement impactés. Les tarifs des vaches prim’holsteins P+/O– de poids convenable se maintiennent entre 2,75 et 2,80 € et les réformes P= se commercialisent entre 2,55 et 2,70 € en fonction du poids et des abattoirs. Quant aux vaches P–, la valorisation reste limitée et comprise entre 1,60 et 1,80 €. Les prix des montbéliardes convenables O+ varient de 3,00 à 3,10 €. Celles de conformation P se vendent entre 2,00 et 2,70 € à Bourg-en-Bresse.
S’agissant des vaches allaitantes, l’activité commerciale est un peu plus compliquée dans les charolaises viandées R+/U. La demande pour cette catégorie est en baisse. A Cholet, les prix sont plafonnés. Dans le centre, où l’offre se montre juste suffisante, quelques plus-values sont observées à Saint-Christophe-en-Brionnais ou à Sancoins. Les vaches R– légères se négocient entre 3,50 et 3,65 €/kg net. Celles de conformation O, souvent en manque de finition, se vendent de 2,90 à 3,45 €. Les charolaises R= convenables, âgées de moins de 10 ans et pesant plus de 350 kg, se valorisent entre 3,85 et 4,00 €/kg carcasse et les R+ de 4,00 et 4,10 € en fonction des régions.
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